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Personnel: À mon gars…

Avant ton arrivée, avant de me faire influencer par ton joli minois, je voulais t’écrire quelques lignes, des souhaits par rapport à ton arrivée et ta présence dans nos vies. Un peu comme je l’avais fait pour ta grande soeur avant sa naissance, sté celle qui te donne des coups en essayant de te grimper dessus. Elle n’est pas très délicate avec toi, mais sache que quand elle te dit «je t’aime mon bébé» après un long bizou et deux, trois petites chatouilles sur mon nombril, c’est de l’amour sincère et pur. On s’écarte du sujet, tu auras bien le temps de la découvrir ta grande soeur qui te fera probablement découvrir les joies de jouer aux princesses!
Tu sais, tu n’étais pas du tout prévu. Nous n’étions pas censés essayer d’avoir un deuxième enfant avant plusieurs mois, même peut-être années, tu as été un «trou d’un coup» ou un «one shot deal», dis-le comme tu veux! Un «accident», mais le plus merveilleux. Quand je calcule le tout, je ne sais même pas encore comment tu as fait ton compte pour atterrir dans mon bedon. Je sais très bien en pratique comment ça se fait un bébé. C’est plus théoriquement parlant, je ne la comprends pas, tu n’étais même pas censé croiser un ovule! Tu sais que ta soeur a pris plusieurs mois et de (très) nombreux essais avant d’arriver? Toi, tu fais mentir les statistiques! Depuis que tu t’es logé dans mon bedon, je déborde d’amour pour toi. Comme si au fond, tu nous avais dit que c’était toi qu’on devait absolument avoir. En prime, tu es un locataire hors pair. Après ta tornade de soeur, j’avais peur de retomber enceinte. Tu sais elle était une locataire difficile… Le genre qui part en laissant ses vieux meubles, sa vaisselle sale et en ayant détruit les murs sur son passage. Tu n’es rien de tout ça, tu fais une tonne de «stepettes» dans ma bedaine, tu bouges tellement, ça n’a pas de sens! Tu aimes la musique et tu réponds toujours par quelques coups quand on te jase. Tu me gardes en forme, sans bouton, sans vomi, sans chute de pression et tout le tralala. J’aime dire que porter un gars, c’est drôlement plus facile!
Ta manière de si bien vivre dans mon ventre me permet d’être un peu plus en paix avec la grossesse et je crois que ça me permettra d’être aussi plus en paix avec ton arrivée. J’ai tellement hâte de te rencontrer. On forme déjà une super équipe. Quand je regarde ton papa avec ta soeur, j’aime m’imaginer que j’ai des chances d’avoir «mon gars», car tu sais, ta soeur elle voit ton papa dans sa soupe. J’ai hâte de te coller, de t’entendre respirer dans mon cou et de voir tes premiers sourires. Évidemment, il y a une partie qui me fait peur, deux enfants, comment on va faire? Mais l’autre partie n’implique que du bonheur et de l’amour. C’est celle-là qui compte!
Mon garçon (parce que tu n’as toujours pas de prénom!!), sache que je t’aime déjà énormément. Je te souhaite une vie pleine de passion, de plaisir, de rire, d’un brin de folie et de défis… Sans défi, la vie ne vaut pas le coup non!? Je te souhaite de l’amour en quantité folle, même si tu en as déjà une bonne dose. Réalises tes rêves, ouvres toutes les portes sur ton passage et surtout, sois un gentleman. Je crois que c’est ce qui me fait le plus peur dans le fait d’élever un garçon. Je veux que tu sois quelqu’un de bien, mais aussi un homme bien. Un homme qui respectera les femmes comme si elles étaient des pierres précieuses, mais sans les laisser t’avoir uniquement avec leurs beaux yeux. Un homme qui saura comment se défendre et s’imposer, mais sans jamais avoir besoin d’écraser les autres. Un homme qui saura profiter de la vie et en rire, mais sans avoir besoin d’excès. Un homme qui saura s’instruire et se cultiver, mais sans jamais se vanter. Un homme qui sera beau comme un coeur, parce qu’après tout ton père est magnifique. Un p’tit blond aux yeux bleus… C’est comme ça que je t’imagine déjà! Aurai-je raison?
Je t’aime mon gars. On se rencontre dans un peu moins de 4 mois!
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